Dans un contexte marqué par l’accélération du changement climatique et la crise énergétique qui se profile pour l’hiver prochain, engendrée par la guerre en Ukraine et la réduction de la disponibilité du parc nucléaire français, la transition énergétique est plus que jamais la priorité.
La France doit réduire de 10 % sa consommation d’énergie sur les deux prochaines années par rapport à 2019 et de 40 % d’ici 2050. Ces objectifs ont été rappelés dans le Plan sobriété énergétique annoncé par la Première ministre, Elisabeth Borne, et la ministre de la Transition énergétique. Dans ce cadre, des groupes de travail interministériels ont été lancés pour mobiliser l’ensemble des acteurs publics et privés.
L’Etat a demandé à l’industrie de la rencontre professionnelle d’engager une réflexion visant à identifier les mesures de réduction de consommation énergétique que les entreprises de la filière pourraient prendre dès septembre 2022 dans le cadre de leurs activités (congrès, salons, foires, événements sportifs et d’entreprises) ainsi qu’au sein de leurs locaux.
Même si la filière (entreprises et collectivités dans le cadre des DSP) a déjà engagé depuis plusieurs années près de 390 millions d’euros pour plus de sobriété énergétique, de nombreuses actions concrètes pour réduire l’impact environnemental des événements organisés ou accueillis (gestion des déchets, réutilisation des structures et du mobilier, développement d’un outil de mesure d’empreinte environnementale comprenant la consommation énergétique…), cette note présente les mesures dites « d’urgence » pour l’hiver 2022. Ces dernières sont applicables à court-terme afin de minimiser les risques de pénurie électrique. Les mesures ciblent donc des réductions de consommation d’électricité et de gaz.
Un document comprenant les mesures de sobriété énergétique (incluant toutes les formes d’énergies) sur le moyen et long-terme viendra compléter celui-ci.
Le plan sobriété énergétique de l’événementiel professionnel : Lien